L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie, qui consiste à recueillir les principes actifs des plantes par un processus complexe de distillation à la vapeur d’eau pour en récupérer la forme liquide et concentrée que l’on connaît et que l’on appelle « huile essentielle ». il ne s’agit pas de « corps gras », mais d’une infinité de molécules actives.
L’ huile essentielle possède une composition chimique particulière appelée « chémotype ». Il sera défini en fonction de l’environnement de la plante, du sol, de l’exposition au soleil, de la température, de sa résistance face aux intempéries.
C’est pour cette raison qu’une même espèce végétale peut produire des huiles essentielles différentes et posséder ainsi plusieurs chémotypes.
Les propriétés des huiles essentielles sont très variées : elles peuvent être antispasmodiques, antivirales, relaxantes, aphrodisiaques, stimulantes, antiseptiques, digestives etc.
Comment les utiliser ?
- par voie orale
- par voie cutanée
- par inhalation
Elles doivent toujours être choisies en fonction de l’individu (femmes enceintes, enfants, asthmatiques, épileptiques etc…), car elles peuvent être toxiques pour l’organisme.
C’est le moyen de soigner, qui utilise des bourgeons frais végétaux et autres tissus à caractère embryonnaire, tels que les radicelles, les jeunes pousses, les écorces internes de racines ou des tiges.
En France, on les fait macérer dans de l’alcool, de la glycérine.
En Belgique, on les fait macérer dans de l’alcool, de la glycérine et de l’eau comme le préconisait le docteur Paul HENRY, le créateur de la gemmothérapie.
En plus de l’action spécifique sur un organe, les bourgeons ont une action revitalisante générale.
Il existe deux formes galéniques : le macérat 1 D et le macérat-mère.
Laquelle utiliser ? l’une et l’autre ! D’une certaine manière, elles se complètent.
Il arrive que certains individus réagissent assez fortement aux macérats-mère, c’est pour cette raison qu’il sera conseillé d’utiliser la forme galénique 1 D.
C’est l’emploi de plantes ou de médicaments à base de plantes (poudres, préparation en ampoules, infusions, décoctions etc…) pour soigner naturellement les différents maux du corps humain.
Celle-ci se compose de plusieurs branches, voici quelques exemples :
Sous l’appellation des « tisanes » nous allons trouver :
Les infusions : cela consiste à mettre des plantes dans de l’eau bouillante, couvrir la casserole et laisser infuser pendant 10 à 15 minutes. On pourrait aussi mettre les plantes dans de l’eau froide, porter à ébullition et couper le feu. Ici, la plante ne cuit pas. Ce sont les parties tendres des plantes, les fleurs, les feuilles qui demandent ce type de préparation.
Les décoctions : cela va concerner les les tiges, les racines, les graines et les écorces. À la différence de l’infusion, la décoction va demander une cuisson.
On met les plantes dans de l’eau froide, on amène à ébullition et on laisse cuire. Le temps de cuisson variera en fonction de la partie de la plante.
L’homéopathie est un concept crée en 1796 par un médecin allemand, Samuel HAHNEMANN.
Il repose sur l’idée qu’une substance qui provoque un symptôme peut être utilisée pour traiter le même symptôme de la maladie.
Les praticiens qui l’utilisent pensent qu’elle fonctionne en stimulant le corps à se soigner lui-même.
Elle se présente en général sous la forme de petits comprimés à placer sous la langue, mais aussi sous forme de gels, de pommades, de gouttes.
La prescription est souvent personnalisée et il n’est pas rare que deux personnes présentant les mêmes symptômes reçoivent un traitement différent.
Les traitements homéopathiques sous soumis à une autorisation de mise sur le marché comme les autres médicaments mais, à l’inverse de ces derniers, sont dispensés d’études cliniques visant à évaluer leur efficacité.
Le fabricant doit seulement apporter la preuve que le produit n’est pas dangereux pour la santé.
l’homéopathie implique un processus de dilutions en série et d’agitations (phase de dynamisation) dans le but d’augmenter la puissance du produit, malgré sa très faible concentration en produit actif minéral, animal ou végétal.
La mycothérapie est une pratique de santé alternative dont les effets curatifs sont enfin reconnus par la communauté scientifique européenne. Elle s’appuie sur les éléments bioactifs des champignons médicinaux pour soigner certaines maladies et restaurer l’équilibre des microbiotes.
Les bienfaits des champignons médicinaux ne sont plus un secret. Leur action sur les microbiotes, particulièrement celui de l’intestin, s’avère un précieux allié pour soigner plusieurs pathologies.
Des études récentes attestent que de nombreuses affections sont liée à un microbiote affaibli. Les patients que souffrent de maladies inflammatoires de l’intestin, de problème hépatiques ainsi que de troubles neurologiques voient leur état s’améliorer grâce à ce traitement.
Beaucoup de personnes sont aujourd’hui carencées en de nombreux nutriments essentiels sans même le savoir, en raison de mauvaises habitudes alimentaires : absence de protéines, de micronutriments, de glucides et de lipides de qualité.
Dans ce cas, les compléments alimentaires vont permettre de pallier aux carences liées à une alimentation déséquilibrée.
Il existe différentes familles de compléments alimentaires. D’une manière générale, ils contiennent tous de grandes quantités de vitamines (les vitamines liposolubles A,D, E, K , et les hydrosolubles B et C), des minéraux, des oligo-éléments, des acides aminés, des enzymes, des antioxydants (les caroténoïdes, les flavonoïdes)… etc. On entend toutes les formes classiques : gélules, pastilles, comprimés, ampoules ou sachets.
Les doses ne doivent pas dépasser les apports journaliers recommandés.
Un extrait de plantes fraîches est un extrait hydro-alcoolique d’une plante (ou partie de plante). Il est fabriqué et contrôlé selon les exigences de la pharmacopée. Les extraits de plantes sont le plus souvent utilisés par voie orale pour le bien-être.
Les principes en sont extraits par l’alcool et par l’eau.
Malheureusement on ne dispose que d’une trentaine de plantes ce qui est insuffisant pour envisager toutes les situations.
Les extraits fluides sont obtenus à partir d’une tisane (infusion ou décoction) de la plante, après l’évaporation d’une partie importante d’eau de celle-ci.
Quelle est la différence entre les deux ?
L’eau florale fait partie de la famille des hydrolats.
La seule différence est que l’on appelle une eau florale ainsi, lorsque l’élément distillé est la fleur.
L ’eau florale est une eau concentrée en molécules et en propriétés provenant de fleurs.
Les eaux florales et les hydrolats offrent une aromathérapie douce…
Elles sont beaucoup moins concentrées en molécules aromatiques que les huiles essentielles et avec ainsi, moins de contre-indications.
Les eaux florales et les hydrolats peuvent être utilisés plus sereinement en interne que les huiles essentielles.
Les bébés, les enfants, les femmes enceintes, ainsi que les personnes sensibles (allergies), pourront bénéficier de leurs bienfaits sur la santé.
Les hydrolats et les eaux florales s’utilisent également en cosmétique et en cuisine.
Les bienfaits des hydrolats sur :
- l’immunité
- le digestif
- la circulation
- les émonctoires
- apaisant
- l’émotionnel etc….
Il existe une différence entre les oligo-éléments et les minéraux (calcium, magnésium, soufre…)
Les minéraux sont nécessaires à l’organisme en quantité pondérale (ce qui signifie plusieurs centaines de mg/jours). Ce sont des macro-éléments.
Il existe des éléments minéraux nécessaires chaque jour à des doses infimes (du millième de milligramme). Ce sont des éléments infiniment petits, quant à leur présence, mais au rôle très important car ils agissent comme co-facteur aux réactions chimiques de l’organisme. On les appelle oligo-éléments ou micro-éléments. Ils ne peuvent être synthétisés par l’organisme et doivent donc être apportés par l’alimentation (par voie animale, végétale et les eaux potables.). Ils sont indispensables au bon fonctionnement de nos cellules.
(le zinc, le cuivre, le manganèse, le vanadium, le chrome, le soufre, le sélénium, le cobalt, l’iode …).
Les carences en oligo-éléments sont caractéristiques de la fatigue chronique. L’ensemble de tous les oligo-éléments se trouvent à des doses importantes par exemple dans l’huître.
Le docteur MENETRIER a fondé sa thérapeutique autour des DIATHESES en oligothérapie.
La teinture-mère est un procédé consistant à utiliser une plante fraîche qu’on laisse macérer plusieurs jours dans un mélange d’alcool.
La solution hydro-alcoolique va extraire les composants végétaux et ainsi se charger en principes actifs, (ceux de la plante utilisée). Le liquide est ensuite filtré, ce qui donne une teinture-mère qui pourra être utilisée ou qui participera à la réalisation de remèdes thérapeutiques notamment en homéopathie.
La concentration en principes actifs est optimale, par le biais de cette méthode d’extraction.
La teinture-mère est différente de la teinture officinale par l’emploi de plantes fraîches au lieu de plantes sèches.
On dispose de plus de 1000 teintures- mères et les plantes fraîches gardent toutes leurs propriétés.
Quel est le lien avec l’homéopathie ?
Les teintures- mères sont diluées au dixième (DH) ou au centième (CH). Ces dilutions hahnemanniennes sont ensuite utilisées pour imprégner des granules ou globules lactoses.
Ce sont vos tubes ou doses homéopathiques.